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LA JOURNEE DE TRAVAIL D’UN POLICIER DU GSO, DES ESIR.

Publié le 23/10/2013 à 11:14 par rjcpatriote Tags : monde chez enfants roman femme travail concours
LA JOURNEE  DE TRAVAIL D’UN POLICIER  DU GSO,  DES ESIR.

 

 

 

 

LA JOURNEE DE TRAVAIL D’UN POLICIER DU GSO, ET D’UN OFFICIER DES ESIR.

J’ai voulu tourner ce reportage en télé avec le concours de la police, mais ma demande au DGSN n’a pas eu de suite. J’ai cependant la chance que la plupart de mes camarades de Lycée ou d’université sont des Policiers, des gendarmes ou des Militaires ; j’ai donc pu recueillir des informations Pour vous expliquer le fonctionnement de la sécurité publique, l’objectif étant d’informer en répondant à la question : comment travaille le policier, que fait-il ? raison pour laquelle nous utiliserons des pseudos pour désigner nos hommes.

 

I-                 L’OFFICIER OYONO DU GSO

Le Groupement spécial d'opération (GSO) a été créé par décret présidentiel No 89/175, du 1er février 1989, qui en fixe les missions. L’unité a été officiellement inaugurée le 5 mai 1989, par le nouveau Délégué Général à la sureté Nationale, nommé par décret présidentiel N°89/679 du 13 avril 1989.

Cette unité spéciale a pour mission de traquer le grand banditisme, les braqueurs à main armé, etc. Elle intervient donc uniquement quand il y a usage d’armes.

Mon officier était en service au GSO jusqu’à une date récente, 2009, il a demandé affectation pour des conditions de travail difficiles. Sous le commandement du divisionnaire Martin Fosoua, à l’époque Commandant du GSO.

Sa journée de travail commençait généralement à 18h30. Une prise de service constituée d’un rassemblement, des patrouilles de six hommes, un officier, un chauffeur (celui-ci est généralement un as du volant), et quatre autres policiers armés très entrainés (le GSO possède un stand de tir en sous sol dans ses locaux à Ahala. Il y avait selon lui, un standard, le 22306515 (nous avons essayé, il ne passe plus). C’est là qu’il faut appeler quand on est attaqué pas des malfrats armés. Une fois le rassemblement terminé, les itinéraires de patrouilles sont communiqués, l’essence mesuré et chargé dans le Pick up, les armes sont distribués avec des chargeurs et les balles (au compte-gouttes à l’époque, l’une des raisons pour laquelle il a quitté le GSO, il ignore si les choses ont changé entre-temps). Ils démarrent les véhicules et rejoignent leurs postes stratégiques définis par le commandement. (il évitent de trop patrouiller parce que l’essence peut les laisser en panne-sèche.) Tous reliés à la centrale par leur Talkie Walkie, ils reçoivent un appel de Mimboman école où des braqueurs font des ravages. Le central contacte la patrouille stationnée au terminus Mimboman, ou au Petit Marché. C’est elle qui va intervenir.(la route est quasiment impraticable, s’il a plu, il faudra au moins une heure pour parcourir les 1KM qui séparent Mimboman-Petit marché de Mimboman école. Sans pluie, 15mn.

La Patrouille doit intervenir en évitant de tuer des civils. Ils ont ordre de riposter aux tirs, ou de tirer en cas de désobéissance à la sommation. Une fois l’opération terminée, ils sécurisent les citoyens attaqués, récupèrent les corps des malfrats et les ramène ou attendent les constats du procureur. Ils retournent ensuite à leur poste. Certaines nuits, une seule patrouille peut intervenir trois fois ou cinq si le grand banditisme est en hausse.

Le Matin à huit heure, mon ami l’officier rassemble ses troupes, compte les balles restantes, et fait son rapport au commandant (qui n’était jamais content à l’époque, ne félicitait jamais ses gars, et des effets confisqués avaient tendance à disparaître selon un rapport de l’inspection des services). Mon officier arrive chez lui parfois vers di heures, mange un peut, s’endort pour être prêt à 18h30. Il a juste le temps de faire l’amour à la hâte à sa femme, question de faire les enfants. Sa maison, c’est au GSO, pour l’honneur et la fidélité. C’est à ce prix que vous avez un peu de sécurité dans vos foyers. Ces gars se sacrifient pour vous. Il ne réussissent pas toujours à sauver tout le monde, mais ils font leur possible avec des moyens de bord.

 

 

II-             MON AMI L’OFFICIER DIBOULE DU 117 ESIR

Pour mon ami de l'Esir(Equipe spéciale d'intervention rapide), je n’ai pas terminé, la suite c’est donc bientôt.

J’ai voulu tourner ce reportage en télé avec le concours de la police, mais ma demande au DGSN n’a pas eu de suite. J’ai cependant la chance que la plupart de mes camarades de Lycée ou d’université sont des Policiers, des gendarmes ou des Militaires ; j’ai donc pu recueillir des informations Pour vous expliquer le fonctionnement de la sécurité publique, l’objectif étant d’informer en répondant à la question : comment travaille le policier, que fait-il ? raison pour laquelle nous utiliserons des pseudos pour désigner nos hommes.

 

I-                 L’OFFICIER OYONO DU GSO

Le Groupement spécial d'opération (GSO) a été créé par décret présidentiel No 89/175, du 1er février 1989, qui en fixe les missions. L’unité a été officiellement inaugurée le 5 mai 1989, par le nouveau Délégué Général à la sureté Nationale, nommé par décret présidentiel N°89/679 du 13 avril 1989.

Cette unité spéciale a pour mission de traquer le grand banditisme, les braqueurs à main armé, etc. Elle intervient donc uniquement quand il y a usage d’armes.

Mon officier était en service au GSO jusqu’à une date récente, 2009, il a demandé affectation pour des conditions de travail difficiles. Sous le commandement du divisionnaire Martin Fosoua, à l’époque Commandant du GSO.

Sa journée de travail commençait généralement à 18h30. Une prise de service constituée d’un rassemblement, des patrouilles de six hommes, un officier, un chauffeur (celui-ci est généralement un as du volant), et quatre autres policiers armés très entrainés (le GSO possède un stand de tir en sous sol dans ses locaux à Ahala. Il y avait selon lui, un standard, le 22306515 (nous avons essayé, il ne passe plus). C’est là qu’il faut appeler quand on est attaqué pas des malfrats armés. Une fois le rassemblement terminé, les itinéraires de patrouilles sont communiqués, l’essence mesuré et chargé dans le Pick up, les armes sont distribués avec des chargeurs et les balles (au compte-gouttes à l’époque, l’une des raisons pour laquelle il a quitté le GSO, il ignore si les choses ont changé entre-temps). Ils démarrent les véhicules et rejoignent leurs postes stratégiques définis par le commandement. (il évitent de trop patrouiller parce que l’essence peut les laisser en panne-sèche.) Tous reliés à la centrale par leur Talkie Walkie, ils reçoivent un appel de Mimboman école où des braqueurs font des ravages. Le central contacte la patrouille stationnée au terminus Mimboman, ou au Petit Marché. C’est elle qui va intervenir.(la route est quasiment impraticable, s’il a plu, il faudra au moins une heure pour parcourir les 1KM qui séparent Mimboman-Petit marché de Mimboman école. Sans pluie, 15mn.

La Patrouille doit intervenir en évitant de tuer des civils. Ils ont ordre de riposter aux tirs, ou de tirer en cas de désobéissance à la sommation. Une fois l’opération terminée, ils sécurisent les citoyens attaqués, récupèrent les corps des malfrats et les ramène ou attendent les constats du procureur. Ils retournent ensuite à leur poste. Certaines nuits, une seule patrouille peut intervenir trois fois ou cinq si le grand banditisme est en hausse.

Le Matin à huit heure, mon ami l’officier rassemble ses troupes, compte les balles restantes, et fait son rapport au commandant (qui n’était jamais content à l’époque, ne félicitait jamais ses gars, et des effets confisqués avaient tendance à disparaître selon un rapport de l’inspection des services). Mon officier arrive chez lui parfois vers di heures, mange un peut, s’endort pour être prêt à 18h30. Il a juste le temps de faire l’amour à la hâte à sa femme, question de faire les enfants. Sa maison, c’est au GSO, pour l’honneur et la fidélité. C’est à ce prix que vous avez un peu de sécurité dans vos foyers. Ces gars se sacrifient pour vous. Il ne réussissent pas toujours à sauver tout le monde, mais ils font leur possible avec des moyens de bord.

 

 

II-             MON AMI L’OFFICIER DIBOULE DU 117 ESIR

Pour mon ami de l'Esir(Equipe spéciale d'intervention rapide), je n’ai pas terminé, la suite c’est donc bientôt.