Date de création : 03.02.2011
Dernière mise à jour :
16.05.2025
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Par Anonyme, le 24.10.2025
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s'il plait a dieu l'entreprise de mes rêves
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Françoise Foning
(née en 1949) est l'une des plus influentes femmes d'affaires Camerounaise.
Oscar 2004 du manager africain de l’année, la femme d’affaires camerounaise Françoise Foning est devenue en octobre 2005 présidente de l’ong Femmes Chefs d’Entreprise Mondiales. Une première pour une entrepreneuse noire. Femme de poigne et chef de famille, la députée-maire de Douala est une self- made woman boulimique de travail. Elle voit dans sa nomination un symbole et entend montrer le visage d'une Afrique dynamique et active.
Françoise Foning est une référence dans les milieux d’affaires panafricains. Partie de rien, cette ancienne employée dans le secteur touristique deviendra, en octobre prochain, la nouvelle présidente de l’Organisation non gouvernementale Femmes Chefs d’Entreprise Mondiales. En quarante ans, la femme d’affaires et politicienne camerounaise - elle est députée-maire de la ville de Douala— s’est forgée une solide réputation qu’elle dit devoir à Dieu et à elle-même. A présent, Françoise Foning entend faire partager son expérience et soutenir toutes les femmes.
Elle est maire de Douala
Vice-présidente exécutif de la table ronde des hommes d'affaires Africains
Présidente du regroupement des femmes d'affaire du Cameroun
Présidente du réseau Africain pour l'entreprenariat féminine, Vice-présidente international pour le forum Francophone des affaires
Présidente de l'Ong "femmes chefs d'entreprise mondiales
Françoise Foning aime dire à qui de droit qu'elle est partie de rien. Elle n'a pas tord. femme innovante, volontaire et surtout à l'écoute des autres, Françoise Foning vient du monde du tourisme et a ouvert dans le milieu desannées 60 un restaurant, le "new style" avant de se trouver à la tête d'une société de taxis, puis de 150 véhicules. Elle a ensuite ouvert une société d'extractions de graviers et crée une société d'import -export alimentaire la "Socamac", une usine de meubles "Anflo", une clinique "la polyclinique de la main". elle a monté d'autres affaires qui concernent principalement la fabrication de médicaments, la construction de bâtiments et de routes., le tout regroupé sous le nom Foning, en activité depuis plusieurs années. Françoise Foning est une femme entreprenante pour qui les rouages de l'entrepreunariat n'ont plus de secrets. Cette femme d'affaires dont le parcours reste atypique par la variété de ses expériences se mobilise aussi pour être au service de la cause des femmes venues de points géographiques divers.
Des acitvités professionnelles au niveau national et international qui vont des rencontres internationales auxquelles , elle a participé, aux contributions scientiques et sociales dont elle est l'auteur. Un parcours sans fautes couronné par diverses distinctions. En effet, elle a fait preuve de professionnalisme en tant que directeur général dans divers secteurs (bois, ameublement, décoration, santé, éducation) .Fonctionnaire au ministère du tourisme jusqu'en 1978; présidente fondatrice du Groupement des femmes d'affaires du Cameroun, vice-présidente des femmes chefs d'Entreprises mondiales de 1996 à 2005.
Elle fut également consultante en finances et gestions à la Banque Africaine de developpement, secrétaire permanente pour l'Afrique Centrale du centre de formation de l'AGOA (African growth opportunity Act)
Elle a également une activité politique dense. Elle a été député à l'assemblée nationale du cameroun.
Grand officier du Mérite Camerounais, Françoise Foning es)t reine de la cour royale du groupement Bafo (Ménoua). elle a reçue le Njih (distinction honorifique à la cour royale du sultanat Bamoun. Aujourd'hui, elle occupe le poste de présidente de l'ONG femmes chefs d'Entreprises mondiales, qui regroupe des associations nationales de femmes chefs d'entreprises de la planète
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Françoise Foning tire sa révérence.
Celle qui était, jusqu'à ce vendredi, 23 janvier 2015, Maire de la Commune d'arrondissement de Douala Vème, a rendu l'âme en fin de matinée à l'hôpital central de Yaoundé de suite d'une pathologie née d'un accident de circulation survenu à Ebebda sur l'axe Yaoundé-Bafoussam.
-------------------Au départ, c'est le scénario de la diffusion de la rumeur qui est théâtralisé dans l'agora.
Tout est parti d'une rumeur annoncée dans la matinée du 23 janvier 2015 au sujet du décès de Françoise Foning dans cette instance hospitalière. Mieux informés, des confrères de la ville de Douala nous joignent au téléphone dès 10h. Histoire de nous apprendre la mort de Mme le Maire de la Commune d'arrondissement de Douala Vème. Ébahis par cette fortuite et folle nouvelle ayant circulé dans la capitale métropolitaine comme une trainée de poudre, le premier travail de recoupement factuel a consisté à appeler plusieurs confrères au téléphone, celui de Françoise Foning étant, en permanence, occupé. A 12h et 15mn, le second labeur de vérification des faits a pour dessein de faire, illico presto, le déplacement de l'hôpital central, où un poids lourd du champ politique camerounais est en salle de réanimation sous soins intensifs.
Parvenu donc à l'hôpital central de Yaoundé aux alentours de 12h et 30 mn, une ambiance mêlée de sérénité et de tristesse plane au hall du pavillon de la radiologie dont le point de chute est la salle de réanimation. A l'entrée, sont postés un agent de la police et un vigile qui ne permettent qu'aux personnes plus proches de Françoise Foning d'y avoir accès. Dix minutes après, un car des Équipes d'interventions rapides rapides (Esir) se gare dans la grande cour. Quatre agents de ce corps en tenue armés de fusils descendent de ce véhicule et se dirigent vers l'entrée de la salle de réanimation. Question de veiller au grain et de parer à toute éventualité insécuritaire.
Repéré en pleine conversation téléphonique, un jeune, visiblement préoccupé, précise de façon impérative: "Non! Non! Non! La mère n'est pas morte. Vous-même vous savez comment les gens de Douala sont. Moi je suis ici à l'hôpital central. Personne ne nous dit que la mère est morte. Restez tranquilles! Ne les écoutez pas! Laissez-les!". Ce propos relayé tel une rengaine est prononcé par plusieurs membres de la famille de Foning assis, par grappes, à même le sol.
A 12h et 45mn, le porte-parole de la famille, qui vient, à peine, de sortir de la salle de réanimation, s'éclipse, s'éloigne avec deux de ses collatéraux et se dirige vers l'arrière-plan du bureau du Directeur de l'hôpital central. Portant des lunettes fumées, vêtu d'une chemise blanche, d'un pantalon noir et ayant aussi des chaussures noires, cet aîné social robuste joint un de ses congénères au téléphone et l'informe, au final, du décès de F. Foning. "Mama est finalement morte hein. Elle est morte. Oui! Oui! Oui! Elle est morte". Sur ces entrefaites, seuls quatre membres du ménage de Foning sont, d'ores et déjà, au courant de cette triste nouvelle. Parmi lesquelles une femme et trois hommes.
A 13h 00, quelques personnes manipulent leur téléphone et écoutent le journal de 13h. Chetah Bilé, la présentatrice, annonce, dans les titres, la disparition d'un poids lourd de la scène politique camerounaise, Françoise Foning. En ouverture de cette édition, François-Marc Modzom, Rédacteur-en-chef de la Crtv-radio, fait un papier y relatif autant que Richard Talla Todem, journaliste à la station régionale du Littoral, qui relate les circonstances dans lesquelles les populations ont appris le décès de Françoise Foning, Maire de Douala Vème. Dans l'enseigne hospitalière, plusieurs agents familiaux de la lionne politique ne sont toujours pas convaincus de la survenue de cet événement macabre en dépit de l'officialisation de cette triste nouvelle par le médium à capitaux publics. "Non! Non! Non! C'est pas vrai. C'est pas vrai!", s'écrient plusieurs femmes assises sur les marches de la radiologie.
----------------------Confirmation du décès de Françoise Foning aux autres membres de la famille restés, somme toute, dubitatifs.
Lorsque les quatre membres de la famille dont mention a été faite supra reviennent au niveau de la grande cour, où sont massées des dizaines de personnes, chacun d'entre eux annonce subrepticement, subtilement et secrètement cette austère nouvelle aux frères, sœurs, oncles, tantes toujours peu convaincus de la mort de celle appelée affectueusement "la mère". Toute chose qui suscite éclats de voix, pleurs, sanglots et lamentations de ces derniers. "Non! Non! Non! Tu ne peux pas dire ça. Tu ne peux pas dire ça. Quoi? Quoi? Quoi?", s'écrie une personne du 3ème âge en larmes. Progressivement, d'autres membres de la famille, des amis, des camarades politiques et des connaissances arrivent par vagues successives, les uns pleurant et les autres larmoyant. Même de nombreux agents de l'hôpital central arborant, chacun, une blouse blanche ont accouru et se sont réunis à l'entrée de la radiologie. De fil en aiguille, la triste nouvelle est parvenue à plus d'un.
---------------------L'entrée en scène des membres du gouvernement
A 13h et 30mn, le pas lent et la mine patibulaire, André Mama Fouda et Emmanuel Nganou Djoumessi qu'accompagne ¨Pierre Fouda, Directeur de l'Hôpital central, arrivent sur le lieu et entrent dans la salle de réanimation. Question de palper le cliché de la mort de leur camarade politique de haute facture. Jusqu'à ce moment précis, seuls y ont accès les membres influents de la famille de Foning connus par les vigiles et des éléments des Esir postés, en permanence, à l'entrée. Dix minutes après, les Ministres de la Santé publique (Minsanté) et de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat) ressortent de la salle de réanimation et se dirigent au bureau du Directeur de l'hôpital central, où ils devisent sereinement. A 13 et 50 mn, Jean Nkuété, le visage attristé et le coeur meurtri, débarque et est conduit, lui aussi, à la salle de réanimation. Cinq minutes après, le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ressort de ce lieu le plus fréquenté à ce moment-là. Des journalistes tentent, en vain, d'avoir ses premières impressions. Peine perdue! L'heure est au mutisme dans le sérail. A 14h, Gregoire Owona, l'air serein et la mine aussi crispée, fait aussi son entrée dans la salle de réanimation et ressort quelques instants après.
---------------------Transfert du corps de F. Foning à l'hôpital général de Yaoundé
A 14h et 10 mn, le véhicule du Samu Cameroun (Service d'aide médicale d'urgence du Cameroun) se pointe devant la façade du pavillon de la radiologie. Munis d'un brancard d'environ 2 mètres, cinq secouristes de l'hôpital central arborant une tenue orange descendent du véhicule et entrent furtivement à la salle de réanimation, où Françoise Foning était, jusqu'à 12h et 44 mn, sous oxygène. Quiconque se rend, à cet effet, compte que le corps de la tête de proue politique sera bientôt transféré à la morgue de l'hôpital général de Yaoundé. Tout d'un coup, plusieurs membres de la famille, des amis et des camarades politiques éclatent en sanglots, hurlent, s'écrient et se lamentent. Branle-bas dans la grande cour de l'enseigne de la radiologie. Des grappes de personnes assises à même le sol, se lèvent brusquement, avancent et se limitent à quelques centimètres du véhicule du Samu Cameroun, sur lequel est floqué, en gros caractère et en gras, le mot "AMBULANCE". Se souciant des mères d'enfants éplorées qui, visiblement, n'arrivent pas à supporter la douleur consécutive à l'annonce dudit décès, William Monayong, journaliste à l'hebdomadaire "L'Action" demande aux jeunes et, a fortiori, aux hommes de réconforter, de soutenir et de tranquilliser momentanément ces dernières. Peine vaine! La série de lamentations est loin de clore son épisode sur ces entrefaites.
Entre-temps, quelques aînés de la famille somment non seulement les journalistes de mettre leurs cameras sous le boisseau, mais aussi et surtout, ils demandent aux individus immortalisant les images à travers leur téléphone portable et d'autres rudiments de la modernité technologique de cesser de se livrer à cette besogne. "Le but, expliquent les frères de Françoise Foning, est d'honorer et de respecter la mémoire de leur sœur". "Toi qui filme là, je peux demander qu'on t'arrête maintenant hein? Je peux demander qu'on t'arrête! Arrête, arrête!", telle est l'expression impérative et coercitive d'un agent hospitalier menaçant une jeune femme qui continue de braquer son téléphone miniaturisé sur le véhicule du Samu Cameroun. Apeurée, cette adolescente arborant une robe orange enfouit, illico presto, son téléphone dans son sac à main non sans présenter un air honteux devant la foule attristée, qui la dévisage pendant quelques secondes.
Lors qu’arrive donc à 14h et 19 mn le moment fatidique et attendu du dépôt du corps de Françoise Foning à l'intérieur de ce véhicule, l'émotion de la foule parvient à son comble, la tristesse franchit le stade de l'apogée, les cris stridents résonnent et atteignent le cap du paroxysme et la désolation affecte le gratin populaire réuni comme un seul peuple devant Dieu et devant les Hommes. Quelques esprits qui doutent encore de la véracité de la triste nouvelle constatent véritablement que Mme le Maire de Douala Vème est bel et bien morte. Par la suite, et c'est quasiment la fin de la chronique funèbre, le premier cortège d'une dizaine de véhicules des membres de la famille se forme et amorce l'itinéraire dont le point d'aboutissement est l'hôpital général de Yaoundé. Le second cortège constitué des membres du gouvernement et des personnalités publiques arpente, dans la même veine, le sentier de l'hôpital central, s'ébranle, se meut et investit l'artère conduisant tout droit à l'hôpital général.
Serge-Aimé Bikoi, Journaliste indépendant.
c'est vraiment triste pour le peuple camerounais, condoléance à sa famille et qu’elle repose en paisEcrire un commentaire