FETE NATIONALE DE LA JEUNESSE 2011

COMPRENDRE LA POLITIQUE DE LA JEUNESSE DU PRESIDENT PAUL BIYA

Présentation :

QU’EST CE QUE LE RJC

RASSEMBLEMENT DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE

Tu as entre 16 et 35 ans, tu as envie de rejoindre un mouvement de jeunes qui s’engage pour l’avenir du Cameroun ?, alors n’hésite pas, rejoins le Rassemblement de la Jeunesse Camerounaise (RJC).

Qu’est ce que le RJC? C’est tout simplement un mouvement de jeunes Camerounais (ses) qui se sont engagés, débattre sur des sujets de société, se retrouver pour des débats, et défendre les intérêts des jeunes afin que nos aspirations soient prises en compte dans le processus de décision. Un mouvement qui veut rassembler la jeunesse Camerounaise du Nord au Sud.

L’avenir du Cameroun, c’est sa jeunesse…. L’espoir du Cameroun, c’est sa jeunesse….

Pourquoi rejoindre le RJC ? Si comme beaucoup de jeunes tu ne supportes plus la marginalisation des jeunes par les politiques, l’injustice, le racket, les agressions, la violence, les insultes, le tribalisme, en attendant la création du conseil national de la jeunesse qui devra répondre à nos attentes avant toute adhésion….le RJC pour rassembler.

Si comme beaucoup de jeunes tu te sens concerné par l’avenir de ton pays,….

Si comme beaucoup de jeunes tu as foi en la vie,…. tu as un idéal à partager… alors ne reste pas seul, rejoins nous, que tu sois dans une association ou pas

Pourquoi le Cameroun a besoin de toi…. ?

Le Cameroun a besoin d’une autre jeunesse, fière de son histoire, de sa culture, engagée, alternative, solidaire…. le Cameroun a besoin d’une jeunesse créative, ambitieuse,….

Demain par ton engagement professionnel, associatif ou politique, tu participeras à redonner au Cameroun toute sa fierté. Si tu es rebelle, si tu as envie de vivre une aventure avec des jeunes et entre jeunes, alors, rejoins-nous !!!

« C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » Georges Bernanos.

Me tenant à votre entière disposition pour de plus amples renseignements, recevez nos cordiales salutations,

Le Porte-Parole

Sismondi Barlev BIDJOCKA

Les instruments de ladite politique

I- Etats des Lieux.

Selon la dernière Enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM II), près de deux millions de jeunes, filles et garçons confondus, dont l'âge varie entre 15 et 30 ans, souffrent de la pauvreté. Pourtant,  c'est la frange la plus importante de la société. Le taux de chômage des jeunes reste très important au Cameroun, près de 38% officiellement. Les priorités de la jeunesse Camerounaise se définissent en trois axes :

- L’emploi

- L’éducation

- La santé

Ces exigences sont-elles prises en compte ? À quelle échelle ? Acquérir par l’éducation la plus haute formation professionalisante possible pour être à la hauteur des grands défis qui interpellent l’avenir de notre pays.

Pour cela, la formation doit obéir aux besoins de notre pays, tout en gardant les citoyens en santé. Le chef de l’état pour apporter des solutions aux problèmes des jeunes ainsi posés, a manifesté une volonté politique à travers des initiatives et des projets logés pour la plupart au Ministère de la jeunesse, et ailleurs. Ces projets sont :

- Le PAJER-UProgramme d'appui à la jeunesse rurale et urbaine financé par les fonds PPTE à hauteur de sept milliards FCFA, qui entre 2007 et 2010 devaitfavoriser leur insertion socio-économique.

Constat : Top d’argent dépensé dans les séminaires et forum, et de sérieux doutes sur les destinations réelles des fonds.

Suggestion: Pour plus d’efficacité, ce projet devait être méticuleusement audité, et surtout les listes des bénéficiaires et les localisations des projets publiés trimestriellement dans la presse pour plus de transparence.

- Le PIASSI: le projet intégré d’appui aux acteurs du secteur informel, a été mis en place avec les ressources issues de l’initiative des pays pauvres très endettés PPTE. Ces ressources avaient été évaluées à environs 9 milliards 695 millions 900 milles francs CFA. mais il faut dire que c’est depuis le mois de juillet 2005 que le piassi est véritablement mis en œuvre dans le cadre d’une première phase pilote qui s’étendait de 2005 à 2007.L’objectif visé par ce projet du chef de l’état était de favoriser l’insertion socio économique des jeunes à travers une aide à monter leur projets, mais aussi un apport de financement des projets.

Constat:Des sérieux doutes planent également sur se projet, et son coordonateur Monsieur Claude Meloné loé , malgré les interpellations du rassemblement de la jeunesse Camerounaise est soupçonné de financer des projets fictifs. « il s’agit de données confidentielles » , nous a-t-il répondu. Nous ne voyons pas en quoi cette liste doit être confidentielle, au contraire, elle doit favoriser une juste émulation.

Suggestion : Nous demandons que les listes des bénéficiaires des subventions du PAISSI et les localisations des différents projets soient désormais affichées afin que la transparence et la bonne gouvernance accompagne ce projet porteur pour plus d’efficacité.

Selon son cordonateur, Depuis son lancement, le piaasi a déjà créé près de 5012 emplois directs et 15530 emplois indirects, des chiffres que personne ne peut vérifier, étant donné le « secret d’état » qui l’entoure.
- Pifmas: Le projet d'insertion socio-économique des jeunes par la création de micro-entreprises de fabrication du matériel sportif.

Officiellement lancé en novembre 2007, Le projet d'insertion socio-économique des jeunes par la création de micro-entreprises de fabrication du matériel sportif est une initiative du président de la république .L e projet cible uniquement les jeunes de 18 à 35 ans ayant quittés ou n’ayant jamais fréquentés le système scolaire. De même que les diplômés à la recherche d’un emploi. L’objectif est d’assurer l’insertion ou la réinsertion socio-économique de ces jeunes du Cameroun, par la fabrication et la vente du matériel sportif.

Constat: Localisé exclusivement dans le nord du pays, un audit clair de ce projet n’a jamais été présenté à la presse (si jamais il a été réalisé). Seuls des chiffres nous sont communiqués sur le nombre des jeunes qu’on dit avoir formés. Combien de ballon vendent-ils ? Combien de filet de volley-ball, de tennis etc. La promotion reste leur maillon faible. Il y a aussi le problème de maîtrise de l’art. Il y en a qui sont moins aptes que d’autres. A force de rester longtemps dans l’attente des crédits qui leur ont été affectés, certains avaient perdu l’habileté dans la fabrication des matériels. En tout cas, il s’agit des problèmes d’adaptation

Suggestion: Nous souhaitons que des réponses à ces questions soient publiées afin de garantir une plus grande efficacité de cette politique. Dans ses différents discours, même tout récemment à l’occasion du comice agropastoral d’Ebolawa, le chef de l’état a insisté sur la transparence et la bonne gouvernance.

- Le plan Cameroun 2009-2013

C’est la dorsale principale de la politique du président de la république. Il coûtera 236 milliards de FCFA jusqu’en 2013.

Le plan jeunesse du Cameroun est l’instrument qui rend opérationnelle la politique nationale de la jeunesse adoptée en 2006. Ce plan, qui doit se réaliser sur cinq ans, bénéficie d’un budget prévisionnel estimé à 236 milliards de F cfa. Le plan jeunesse du Cameroun se réalise à travers 13 programmes prioritaires embrassant les domaines tels l’éducation et la formation, l’emploi et l’insertion sociale, la protection sanitaire, les droits de l’homme ou l’environnement. La part du budget réservée à l’éducation représente 62,8%, alors que 17,1% des financements seront réservés à l’emploi.
Selon l’étude du cabinet Eureka, le plan jeunesse arrive dans un contexte camerounais caractérisé par une insuffisance de coordination. D’où un éparpillement des énergies. Il n’existe presque pas de statistiques sur le secteur jeune. En outre, la jeunesse en tant que thématique n’est pas prise en compte dans les actions des pouvoirs publics et du secteur privé. Les administrations manquent de ressources humaines et financières.

1. LE PROGRAMME NATIONAL D’ALPHABETISATION (PNA)

2. LES CENTRES MULTIFONCTIONNELS DE PROMOTION DES JEUNES (CMPJ)

3. COOPÉRATION CAMEROUN – CONFEJES : FONDS D'INSERTION DES JEUNES (FIJ)

4. LE FONDS NATIONAL D’INSERTION DES JEUNES (FONIJ)

5. PROJET JEVAIS(JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE POUR L’INSERTION SOCIALE), D’UN MONTANT DE 920 000 € (SOIT 603 M FCFA), A DEMARRE EN OCTOBRE 2003 ET EST CLOS DEPUIS LE 18 AVRIL 2007.)

6. PROGRAMME D’APPUI AUX JEUNES RURAUX POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ (PAJER-LP )

7. PROGRAMME D’APPUI A LA JEUNESSE URBAINE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ (PAJU-LP)

8. PLAN JEUNESSE DU CAMEROUN

9. PROGRAMME PARTICIPATION ET DÉVELOPPEMENT DE L’ADOLESCENT

10. STRATÉGIE SECTORIELLE VIH/SIDA MINJEUN

11. ÉLABORATION DE LA POLITIQUE NATIONALE DE LA JEUNESSE

12. PROJET DE CONSTRUCTION DU CENTRE INTERNATIONAL DE LA JEUNESSE (CIJ)

13. SERVICE CIVIQUE NATIONAL DE PARTICIPATION AU DÉVELOPPEMENT

14. RÉFORME DU MOUVEMENT ASSOCIATIF

15. CENTRE NATIONAL DE PRODUCTION ET DE DIFFUSION DE LA DOCUMENTATION POUR LA JEUNESSE

16. Commonwealth Youth Programme (CYP)

La liste n’est pas exhaustive.

Ce Sont autant d’instrument de la politique du président de la république depuis 1994 pour l’encadrement de la jeunesse, mais tout ceci souffre de la même maladie dans le cadre de la mise en œuvre, la manipulation, le flou dans la gestion, et l’impossibilité d’une étude d’impact. On peut juste lire de temps en temps dans la presse et sur internet que Justin et Mathieu par exemple ont bénéficié de l’apport du Pajer-U ou du PIASSI, des exemples qui peuvent être réelles, mais qui cachent un vaste étang de vide.

PROTECTION DE LA JEUNESSE ET REARMEMENT MORAL

Nous remercions le gouvernement pour le rappel à l’ordre de l’union européenne qui en janvier dernier a octroyé des financements illégaux à certaines organisations nationales pour la protection des homosexuels qui pourtant ne devraient pas exister au Cameroun, car notre loi condamne le fait.

La jeunesse a besoin d’être protégée par le gouvernement, et l’un des principes fondamentaux de la diplomate consiste à respecter la loi du pays qui vous accrédite. Toutefois, nous regrettons que la CRTV radio et télé n’ait parlé de cette initiative gouvernementale qu’une seule fois au journal de 17h le jour de la convocation du chef de délégation de l’union européenne.

La France vient de rejeter une loi qui visait a officialiser le mariage homosexuel, elle qui en accepte la pratique. C’est dire que même en occident ce phénomène reste difficile à accepter. Ça veut que le Cameroun ne soit pas prêt à accepter de telles pratiques.

Cette pratique érigée dans l’esprit de certains jeunes comme porte de réussite sociale, est une gangrène au développement.

Nous attirons ici l’attention du gouvernement sur les vidéos homosexuelles tournées localement, à Douala et à Yaoundé, puis mis sur le marché à l’intention des jeunes.

Nous signalons également que cette semaine cinq personnes en provenance de France, et militant homosexuel ont débarquées au Hilton Hôtel de Yaoundé.

CONCLUSION

Le rassemblement de la jeunesse Camerounaise (377 associations de jeunes et des jeunes ne faisant parti d’aucune association, ) a souhaité à l’occasion de la fête nationale de la jeunesse 2011, attirer l’attention du chef de l’état sur les éléments perturbateurs qui handicapent les objectifs réels de politique mise en place pour une meilleure insertion socio économique de la jeunesse Camerounaise.

Trop de séminaires sont organisés, trop de colloques qui consomment inutilement les fonds pourtant nécessaires à la jeunesse.

Nous souhaitons que sous la haute diligence du chef de l’état :

- Que le PIASSI publie toutes les listes des bénéficiaires des fonds, les adresses, et les localisations des projets.

- Que le PAJER-U publie toutes les listes des bénéficiaires des fonds, les adresses, et les localisations des projets.

- Que les audits relatifs à tous les projets jeunes soient publiés trimestriellement.

- Que le chef de l’état nomme auprès de lui un conseiller des affaires de jeunesse.

- Que le chef de l’état soit plus regardant sur l’utilisation des fonds mis à la disposition des différents projets d’insertion socio-économique des jeunes.

- Que le Ministre réunit tous les mois les organisations de jeunes afin de discuter de leurs problèmes.

- Que les responsables de projets coupables de la moindre malversation soient sévèrement sanctionnés.

- Que les informations soient communiquées systématiquement par mail et autre aux organisations de jeunes sur les politiques mises en œuvre pour les jeunes.